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« it was a simple day »

C’était une véritable folie qui s’était déversée dans les rues de Dundee, depuis quelques temps, une folie qui avait poussé bien des gens à fuir, à quitter cette ville le plus rapidement possible. C’est sans doute ce que Tallulah aurait du faire elle aussi. C’est-ce qui avait été prévu, comme ils avaient prévus chaque détail que son existence, les parents McBride avaient aussi prévu que leur fille quitterai la ville avec eux après s’être mariée. Ça avait quelque chose de glauque de se marier dans une ville qui à la date prévue commençait tout juste à sombrer dans une folie que personne ne semblait comprendre. Elle aurait du se marier, et le lendemain, elle aurait quitté la ville avec son parent et son nouvel époux. C’est-ce qui avait été prévu. Cela dit, le jour du mariage, un mariage un peu précipité d’ailleurs, la jolie blonde avait retrouvé son amour d’autrefois et s’était éclipsée avec lui, elle s’était dit à de nombreuses reprise que c’était mal, qu’elle n’avait pas le droit de s’envoyer en l’air avec son ex alors qu’elle portait une robe de mariée et surtout, alors qu’elle était sur le point d’épouser un autre type, mais l’envie prenant le dessus sur la raison, c’était bien Làyne qui s’était tapé la mariée ! Après ça, elle avait pris la décision folle de rester en ville, de peur de perdre Làyne une seconde fois et même si ses parents ont lourdement insisté pour qu’elle change d’avis, le fait est qu’elle était bel et bien restée à Dundee et qu’elle avait vu jour après jour les choses empirer jusqu’à ce qui semblait être à l’heure actuelle l’apogée de l’horreur qu’elle ait pu voir dans sa vie. Elle était resté pour Làyne, bien qu’il ignorait sans doute qu’elle avait prit cette décision folle de rester alors que de toute évidence, ses parents avaient suffisamment d’influence enfin surtout suffisamment d’argent pour ordonner qu’on la fasse sortir de la ville même maintenant alors que ceux qui tentaient de fuir étaient fusillés. L’argent ou comment corrompre l’humanité tout en délicatesse ! Enfin bref, le fait est que Tallulah avait campé sur ses position et qu’elle était là dans cette sombre ville, tentant au moins de se rendre utile en faisant son boulot d’infirmière. Comme si ça ne suffisait pas dans tout ce bordel elle avait commencé à se sentir mal, les nausées, les vertiges elle avait fini par mettre tout ça sur le dos de la fatigue et de l’angoisse, ce qui aurait été tout à fait normal dans ces circonstances. Mais après tout, elle était infirmière quand même et elle pouvait toujours tenté de mettre son absence de règles dans le dos du stress, ça devenait un peu gros et forcément son esprit d’infirmière était formaté à analyser la situation d’un point de vu médicale et il n’y avait pas énormément d’explications possibles pour expliquer tous ses symptômes, enfin, franchement, elle n’avait clairement pas le temps d’aller chercher à vérifier son hypothèse alors elle préférait faire comme si de rien n’était, ce qui au fond avouons le était carrément débile, mais elle avait d’autres chats à fouettez pour le moment et certainement trop peur de la réponse que lui fournirait un test de grossesse pour oser s’en soucier plus que ça. Pour couronner le tout, ces derniers jours, la situation avait changée à Dundee, c’était toujours le bordel certes, mais c’était bien pire qu’avant. Voilà que les militaires se mettaient à tirer sur les civils, ceux qui tentait de s’échapper étaient fusillés. Une situation que Tallulah ne pouvait ni comprendre ni accepter, déjà tuer des gens contaminés, c’était moyen, l’esprit un peu peace and love de Tallulah aurait voulu que quelqu’un trouve une autre solution que celle là, mais elle avait tendance à être trop optimiste et de toute évidence personne n’avait encore trouvé la solution miracle à cette contamination. Mais alors tirer sur des innocents, des gens effrayés ne cherchant qu’un moyen d’échapper à se carnage c’était carrément inacceptable. Cela dit, l’armée avait sans doute une explication typique de l’armée du genre « il ne faut prendre aucun risque et on n’est pas en mesure de différencié les infectés des non-infectés alors on tire dans le tas pour la sécurité du pays » belle explication, mais la sécurité du pays, à ça Tallulah aurait bien envie de leur dire un truc du genre « et mon cul c’est du poulet peut-être ? » mais de toute évidence, elle n’avait pas encore eu l’occasion de vraiment demander à un militaire c’était quoi ce nouveau foutoire, donc elle n’avait pas non plus eu l’occasion de donner son avis sur ce qu’elle pensait de tout ça !

Bref en tant qu’infirmière, il n’empêche qu’elle ne pouvait pas rester les bras croisés face à ce massacre, elle et puis, elle ne faisait pas non plus partit de ceux qui voulaient à tout pris s’échapper de la ville, elle y était alors elle y restait cette grande folle. Elle finit tout de même par avoir le courage de sortir pour tenter d’aider les pauvres malheureux qui se prenaient des balles perdus, parce que bien souvent ceux qui étaient directement visés étaient morts sur le coup en même temps tirer sur quelqu’un avec une mitrailleuse, c’est sûr qu’il a peu de chances de se relever le pauvre homme, Tallulah ne s’y connaissait pas en arme à feu, même en armes en générales, mais une mitrailleuse, il suffisait d’entendre le bruit que ça faisait pour se rendre compte que l’engin tirait plusieurs balles en une seconde, alors forcément si un militaire vise un pauvre gars avec ça, faut pas se leurrer il sera mort, à moins que le militaire soit bourré et tire à côté mais en principe c’était assez rare ! Bref, Tallulah était donc sortie dans le seul but d’aider les civils rescapés, mais ils n’étaient malheureusement pas vraiment nombreux mais elle se retrouva assez vite perdue dans cette foule et franchement un peu perturbée par cette scène à laquelle elle s’était mêlée, si perturbée qu’elle ne reconnu pas tout de suite Làyne qui était venu vers elle et que même quand l’image du jeune homme fut enfin analysée, elle resta bouche bée, incapable de dire quoi que ce soit, incapable de réagir, si bien qu’elle n’opposa pas la moindre résistance quand il attrapa sa main pour la conduire plus loin. Il l’avait conduite dans une rue un peu plus loin et surtout plus calme. Loin de tout sa massacre elle eu l’impression de récupérer son souffle auparavant coupé, un peu comme si elle venait de participer à une course de vitesse. Elle observait le jeune homme, incapable de lui rendre son sourire tellement elle avait l’impression d’être en train de se décomposer, son visage avait viré au blanc sans doute presque cadavérique. La fine proximité la séparant de Làyne lui permettait au moins de se sentir en sécurité, ce qui n’avait pas été le cas quelques secondes plus tôt, mais elle ne suffisait hélas pas à effacer ces images s’étaient gravée dans sa mémoires et survenant à son esprit dés qu’elle tentait de fermer les yeux. Il avait raison, elle n’aurait sans doute pas du venir, de toute évidence si elle était restée planquée loin de tout ça, les bras croisés à attendre que ça passe, ça n’aurait pas changer grand-chose, elle avait été débile de penser pour aider les blesser, les seuls potentiels blessés étaient du côté de l’armée et encore ils ne devaient pas être beaucoup, du côtés civils il n’y avait que des morts. Elle mit encore quelques secondes avant de pouvoir répondre au jeune homme, le temps de retrouver la faculté de parler que ce qu’elle avait vu précédemment semblait lui avoir ôté. « Je … suis infirmière … j’ai pensé … ». La jeune femme ferma les yeux quelques instant se coupant en plein milieu de sa phrase pour pousser un long soupire comme pour évacuer une certaine dose d’angoisse montée en elle. Elle ré-ouvrit les yeux sur les jeune homme esquissant un sourire plein d’ironie, faible sourire qui disparu bien vite. « J’ai pensé que … Je pourrais aider les gens mais … ». Encore une fois elle n’alla pas au bout de sa phrase baissant les yeux vers ses mains tremblantes dont elle fixait les paumes tachées par le sang des rares personnes qu’elle avait voulue aider et qu’au final, elle avait vu mourir. « Mais … Ils sont morts … Vous … Pourquoi ? ». La jolie blonde releva les yeux vers Làyne, attendant une réponse, alors qu’en final la question posée n’avait franchement rien de précis, ça aurait pu l’être si elle s’était donnée la peine de finir ça phrase au lieu de se contenter d’un pronom personnel. Enfin, l’idée derrière ce ‘vous’ était quand même claire, l’armée les avez tué, Làyne était donc compris dans ce ‘vous’ et elle voulez savoir pourquoi, bien qu’elle avait déjà une petite idée sur la réponse et qu’au final elle savait qu’elle ne préférait peut être pas l’entendre …