DEAD LINE ~ Never cross it...
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 ALEC&CALEB ▲ i'll crush you.

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i'm the VIRUS
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ALEC&CALEB ▲ i'll crush you. _
MessageSujet: ALEC&CALEB ▲ i'll crush you.   ALEC&CALEB ▲ i'll crush you. Icon_minitimeSam 26 Fév - 20:54

i ' l l . c r u s h . y o u

ALEC&CALEB ▲ i'll crush you. 16m7xjd ALEC&CALEB ▲ i'll crush you. 40901
astryal & bel_perdente

Citation :
C'est la panique à la caserne : l'effondrement des barrières à causé bien des dégats, dont l'armée ce serait passée : un réjouissement pour les rebelles qui voit l'armée s'écrouler sous le travail. Les camions partent, hommes armés à bord : ce soir, le sang coulera plus que les autres jours. Et pour être sûr que l'opération se passe bien, le dirigeant a bien choisit ses têtes de troupes : Alec et Caleb, deux hommes que tout sépare. C'est l'occasion rêvée pour l'écossais de prendre les devants, et de bloquer l'américain : il le trouve louche, et veut comprendre pourquoi. Une discussion qui s'annonce musclée...

Si vous désirez recevoir l'intervention du grand et méchant maître du jeu, un MP suffira !
Bon jeu !
:drunk:
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Alec D. Jamson
Alec D. Jamson
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ALEC&CALEB ▲ i'll crush you. _
MessageSujet: Re: ALEC&CALEB ▲ i'll crush you.   ALEC&CALEB ▲ i'll crush you. Icon_minitimeMer 2 Mar - 13:56

« NIGHT. BLOODY NIGHT. »


La panique était partout. La plupart des militaires s’agitaient dans tous les sens, certains attendant des ordres bien précis, d’autres suivaient tout simplement le mouvement alors que d’autres encore savaient pertinemment ce qu’ils devaient faire. Dans mes quartiers au moment de l’annonce inattendue, j’étais sorti en trombe, me préparant rapidement. Je passais par les vestiaires pour récupérer le nécessaire puis enfin par l’armurerie ou la plupart se trouvaient déjà. J’avais été appelé par l’un de mes supérieurs, une mission soit disant importante pour cette nuit. Tout le monde devait se réorganisé et j’osais espérer qu’ils ne seraient pas assez fous pour laisser la caserne déserte. Un homme hurlait dans les couloirs et tels de bons chiens dressés, tous les hommes se raidissaient, s’obligeant à rester droit et immobile, le regard allant droit devant eux. C’était devenu un réflexe. Un cri équivalait un ordre. Un ordre donnait une réponse immédiate de notre part, à savoir le garde à vous. Peu importe ce que nous faisions, cet ordre la primait sur tous les ordres et marquait le respect que nous avions envers nos supérieurs. Comme tous les autres, je me figeais, attendant des ordres, des directives ou encore la permission de me rendre à « mon rendez vous ». Ne pipant mot, le silence retombait telle la mort dans les couloirs. Plus personne ne bougeait, nous écoutions. J’avais même aperçu Sean courir comme un dératé en direction de la cours, nous avions à peine eut le temps d’échanger un regard. Mes pensées voguaient, vers Amy, vers Eden, qu’est ce qu’il pouvait bien se passer dehors pour que tout le monde soit à cran, victime de l’adrénaline qui rongeait nos veines ? C’était un général qui passait là, gardant son sang froid, comme nous étions supposés le faire. Mon regard se tournait vers lui alors qu’il avançait, mains derrière le dos et qu’il nous inspectait, nous analyser. De belles machines de guerre, une seule tenue de travers et c’était fichu. Mais l’heure n’était visiblement pas aux remontrances.

« Comme vous le savez peut être déjà, une brèche s’est ouverte cette nuit. Un des grillages protégeant la ville a été percé par des infectés remontés à bloc. Les rebelles semblent être de la partie, ce qui ne nous facilite pas la tâche. Voici donc quelle sera votre mission ce soir. Ne prenez pas la peine de réfléchir. Oubliez l’analyse. Tirez. Tuez. C’est tout ce qu’on vous demande. On ne peut pas leur permettre de réussir. Chacun de vous se verra attribuer une mission ou un ordre bien précis, n’écoutez que cet ordre, ne vous fiez qu’à celui là et tout se passera pour le mieux. Je ne veux pas de fuyard et encore moins de trouillard. Certains tomberont, comme à chaque fois, je ne vous le cache pas, mais votre mort ne sera pas vaine. Rampez. ».

Un bon vieux discours de la part de l’armée, rien de tel pour vous remonter le moral alors que l’obscurité est partout et qu’il est donc plus dangereux de s’occuper de ça la nuit. Certains bénéficiaient de la vision nocturne, mais pas tout le monde, pas dans ce genre de cas. Je terminais enfin de récupérer toutes mes affaires et me rendais dans le bureau de mon supérieur hiérarchique du soir. Haletant je frappais à la porte, une voix rauque me disait d’entrer, ce que je fis sans attendre. Je m’arrêtais devant le bureau, droit comme un piquet et attendais le fameux « repos » pour détendre chacun de mes muscles et respirer normalement. J’étais loin de me douter que la tâche confiée serait si importante, et que je ferais « équipe » avec ce fameux Caleb de mes deux. Il avait tendance à trop fouiner et à se trouver dans mes pattes, je n’aimais pas ça. Du tout. J’avais beau être un des rares Américains ici, la situation était assez bordélique pour qu’en plus un idiot ne me cherche des poux en pleine mission. Caleb n’était pas le premier et certainement pas le dernier non plus, voilà pourquoi l’armée commençait sérieusement à m’agacer. A croire que les Ecossais n’aimaient que les leurs. Le général me disait d’attendre, qu’un autre soldat devait arriver. J’attendis donc sans broncher, détendu sans l’être réellement, si une brèche s’était ouverte cela voulait dire que la majorité des civils non infectés étaient en danger, et ils nous demandaient de tirer dans le tas ? J’avais fais de mon mieux pour me retenir de poser une misérable question qui me vaudrait sûrement les foudres des supérieurs et même de la caserne toute entière. Ne pas analyser ? Et si les infectés s’amusaient à prendre des civils en otage on était censés tirer dans le tas aussi ? Je crispais la mâchoire rien qu’en y pensant, c’était juste inimaginable, l’enfer sur terre. On pouvait y passer, à tout moment, et encore plus ce soir, ils avaient l’avantage de nuit, c’était une mission suicide. Voyant que l’homme qui devait être normalement mon coéquipier n’arrivait pas, le général commença à m’expliquer le but de mon entrevue avec lui :

« Si je vous ai fais appeler ici Major c’est parce que vous allez diriger une unité. Vous et un de vos camarades. Vous partirez dans l’un des camions qui se dirige aux abords de la ville. Vous aurez environ une dizaine d’hommes avec vous, tous plus ou moins expérimentés. De préférence j’aimerais qu’ils reviennent tous indemnes, mais ça je ne peux pas vous y obliger, il y’aura sûrement des pertes… ».

Le général semblait déjà épuisé par la situation même s’il ne perdait pas son sang froid, comme tous les autres. A croire que nous étions tous bridés pour ça.

« On m’a dit que vous aviez de la répartie et certains capacités. Que vous soyez Américain j’en ai rien à cirer, tout ce qui m’intéresse, c’est votre talent de tireur et de meneur. Vous allez mener ce soir Jamson. Je ne veux pas d’histoire c’est clair ? Vous commandez, point final. Vous avez intérêt à mettre ces choses là au point dès votre arrivée auprès de votre troupe. Je me suis bien fais comprendre ? ».

Je me redressais et m’immobilisais à nouveau. « Oui mon général. ». Mon supérieur acquiesçait d’un signe de tête entendu et nous attendîmes à nouveau. Il ne m’avait toujours pas donné le nom de mon fameux coéquipier sur cette mission et je commençais à me demander qui cela pouvait bien être. Mes pensées voguaient une nouvelle fois et je craignais de me laisser emporter de cette manière sur le terrain. Je me donnais une claque intérieure pour me ressaisir et fermais définitivement mon esprit aux pensées inutiles dans ce genre de moment. C’était ignorer pendant un temps ou mourir sur le terrain et ne plus jamais pouvoir penser. Le choix était en quelques sortes… Vite fait. Quelques minutes plus tard, on frappait à la porte, puis celle-ci s’ouvrait. Le général se levait et d’un geste de la main, me montrais mon fameux coéquipier. « Major, vous ferez équipe avec le Sergent Keenan. ». Je me tournais vers Caleb, l’air un tantinet renfrogné puis murmurais : « Bien, mon général. ».
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Caleb D. Keenan
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ALEC&CALEB ▲ i'll crush you. _
MessageSujet: Re: ALEC&CALEB ▲ i'll crush you.   ALEC&CALEB ▲ i'll crush you. Icon_minitimeDim 6 Mar - 0:04

counting dead bodies like sheep.

Il y avait des cris, du sang, des hommes, des femmes et même des enfants. C'était encore la panique, à Dundee. Cette ville me désespérait. Comment une ville, d'ordinaire si calme, pouvait tourner à une telle diablerie ? C'était la faute à ces saloperies d'infectés. Il fallait tous les exterminés, les écraser comme de vulgaire cafards. Cette fois-ci, c'était eux les ennemis. Pas d'Afghans, pas de Vietcongs, pas de pauvres gens d'Afrique noir. Non. Des gens sans plus aucune part d'humanité, qu'il fallait tuer comme on tuait des criminels. C'était ce qu'ils étaient, après tout. A répandre leur saloperie partout. La caserne était agitée. On avait détecté une faille dans le système de sécurité de la ville. Une grille qui coupait la ville de l'extérieur du monde avait été abattu, créant ainsi la folie des gens. Ils étaient pitoyables. Croyaient-ils vraiment qu'ils allaient sortir vivants de la ville ? Je souriais en coin en pensant au sort que nos troupes hors de la ville allait leur réserver. Ils allaient se faire fusiller, sans qu'ils aient le temps de dire qui ils sont. Je suis sûr des personnes non-infectées y perdront la vie. C'était certain, trop prévisible. Je regardais ma montre. Combien de corps pouvaient être étalés sur le sol, devant la grille ? C'était comme compter les corps à la place des moutons. Je savais que c'était la parfaite image qu'on pouvait se faire du secteur touché. On nous avait donné l'ordre de tirer sur tout ce qui bougeait, sur tout ce qui approchait de trop près de la grille. Je savais que des femmes et des enfants seraient le tableau de chasse. Comme les autres. Je passais machinalement les mains sous l'eau, prenant rapidement une couleur étrange. Un mélange de poussière et de sang. J'en avais tué neuf, aujourd'hui. Neuf. Je me souviens encore de leurs visages ; je les oublierai demain. Et même bien plus vite que prévu. J'entendais la voix du général, pour une petite assemblée. Une réunion improvisée, où j'appris que je ne rentrerais pas, ce soir. Je ne verrais pas le visage d'Abril, ce soir encore. Je soupirais lourdement, avant de rejoindre mes camarades.

Le charabia habituel sortait de la bouche du général. Votre mort ne sera pas vaine. J'avais envie de rire. D'exploser de rire. Nous étions tous morts. Je l'étais, à l'intérieur. J'avais tué, toutes sortes de gens. Des bons, des méchants, des gentils et des cons. J'avais tué des hommes, des femmes et des enfants. J'étais mort. Je n'étais qu'un corps qui obéissait sagement aux ordres des autorités supérieures. Seulement un corps. J'avais vendu mon âme au diable le jour où j'avais mis les pieds en Afghanistan. Je me dépêchais de m'éclipser dans les petits vestiaires, pour respirer un peu. Je passais un peu d'eau sur mon visage, avant d'entendre mon nom. « Keenan ! On t'appelle pour la pseudo-mission de tout à l'heure. Le général veut te voir. Tu vas briller mon gars, tu vas devenir un héros de l'écosse! ». Je soupirais, désespéré par ses mots. Un héros. Quel beau héros j'étais. Je toisais le militaire en face de moi, qui semblait se rendre compte que je n'étais pas son copain. « Dégage Johns, et ne t'avise plus de me parler de la sorte, et encore moins de me qualifier de héros. Maintenant barre toi et va prendre une douche. Tu pues la peur et le mort. ». Le soldat me regardait, surpris. Il tremblait comme une feuille. Encore un gars qui avait peur de tout, mais qui n'avait eu d'autre choix que s'engageait dans cette putain d'armée. J'attrapais ma serviette à bout de bras et m'essuyait un peu le visage. J'ignorais encore avec qui j'allais tomber, mais je sentais déjà l'embrouille. « Ils.. ils t'attendent, dans le bureau du général. ». Je levais les yeux au ciel, avant de passer à côté de lui. Un coup d'épaule faillit le faire tomber au sol, comme une vulgaire mouche. « C'est ça. »

J'avais rapidement rejoins le bureau. On m'annonçait, et j'entrais dans la pièce après avoir frappé. Et quelle surprise. Je levais grandement les yeux au ciel en voyant cet imbécile d'américain. Jamson. J'étais sûr que ce gars-là cachait des trucs pas nets. Pourquoi s'était-il ramené ici, alors qu'il avait tout chez lui ? Je doutais fortement de sa bonne volonté à vouloir aider un pays qui ne ferait jamais que sombrer. J'adressais un signe de la tête au général, avant de me placer à côté de mon « coéquipier ». « Mon général. ». J'attendais les instructions. J'ai cru me décomposer en apprenant que je devais faire équipe avec lui. J'avais déjà envie de me jetait dessus et lui refaire la tête. J'attendais patiemment les ordres. Surveiller la garde de la grille, et d'empêcher les résistants à passer. Je repensais déjà aux paroles précédentes de notre supérieur. Des infectés. Et des rebelles.. Je souriais. Je rêvais de tuer quelques unes de ses bestioles qui m'avaient un peu trop provoqués, comme deux ou trois rebelles avec qui je m'étais déjà bien amusé. Nos courses poursuites dans les rues désertes de Dundee étaient délectables. J'avais tiré dans le vide, et je ne savais pas même si j'avais réussi à en blesser. J'avais réussi, une fois. Une balle logée dans une épaule : une petite victoire. Je tentais de cacher mon sourire, et agitais la tête. « Bien mon général. ». Encore quelques mots, des mots qu'il ne pensait surement pas. Des mots qui résonnaient affreusement faux, du genre Faîtes attention, soldats.. Tu parles. On était nombreux, dans cette caserne. Une dizaine de militaire en moins ne se remarquerait surement pas. Je quittais la pièce après avoir écouté les instructions, suivit de Jamson. Je me retournais sur lui, avant d'avoir jeté un œil aux alentours. Personne, c'était désert. « Je te préviens le Ricain, c'est pas parce que tu es plus gradé que tu vas faire ta loi ici. T'es pas chez toi, alors tu vas pas la ramener. ». Je le toisais, avant de soupirer. J'ignorais encore combien d'hommes cette opération comptait. « Tu as intérêt à contenir tes autres hommes, Jamson. Une balle est si vite perdue. ». Je me dirigeais vers l'extérieur, quand je voyais cet idiot de Johns regardait le ciel. « Bouge toi Johns, t'empêches les autres de bosser. ». Je soupirais et le bousculais encore un peu. Je m'arrêtais pour attendre Jamson, sans marque d'une quelconque amitié. Sans quitter Johns des yeux, je m'adressais à mon soit disant supérieur. « Si tu tiens à ta vie le Ricain, lui tu l'emmènes pas. Il va se faire dessus en voyant les corps. ». Je sortais une cigarette et la calait entre mes lèvres, avant d'y mettre la flamme sur le bout. Je regardais Jamson du coin de l'oeil. Hors de question qu'il compte sur mes clopes. Un sourire en coin vint se dessiner sur mes lèvres, avant de ralentir pour être à sa hauteur. «Alors Jamson, content de pouvoir aller tirer sur les lapins ? Entre les infectés et les rebelles, on va pouvoir s'amuser.». J'étais conscient que mes mots pouvaient le choquer. Mais j'avais une bête noire pour les rebelles, autant que pour les infectés. Ils étaient pour moi tous pareils, et je n'allais pas n'empêcher d'utiliser mes nombreuses balles pour les éradiquer de la ville...
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Alec D. Jamson
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ALEC&CALEB ▲ i'll crush you. _
MessageSujet: Re: ALEC&CALEB ▲ i'll crush you.   ALEC&CALEB ▲ i'll crush you. Icon_minitimeLun 7 Mar - 15:45

« I’M NOT YOUR FRIEND. »


La nuit promettait d’être longue et semée d’embuche avec ce péquenaud à mes basques. Le Général donnait encore quelques informations supplémentaires puis nous pouvions y aller. Je laissais le lion en cage sortir le premier et quittais définitivement la pièce, je savais qu’il allait me chercher dès la première seconde et je ne me trompais pas. A peine le nez dehors qu’il jouait déjà de menaces sur menaces. Mâchoire crispée, je le regardais parler, impassible, comme si son discours allait me faire quelque chose. J’étais froid, sérieux et je pouvais me montrer véritablement sec dans ce genre de cas, les choses devaient être bien claires, je comptais lui dire, mais pas maintenant, il n’était pas prêt de se la fermer ce gaillard là. Je ne le quittais pas des yeux, arquant parfois un sourcil sous ses mots, c’était donc toujours le même problème : la nationalité. Ces écossais étaient complètements obsédés par ces histoires d’origines. Ma seule réponse à ses réprimandes fut un sourire en coin, sans attendre je me dirigeais déjà vers la sortie et le camion qui nous emmènerait moi et mes hommes. Je l’observais d’un air dédaigneux, il se prenait vraiment pour un caïd celui-là, à trop chercher les ennuis, j’allais le mater, j’étais déterminé. Amy pourrait avoir peur de me voir aussi détestable. Oui, Caleb allait bientôt me haïr, je m’apprêtais à lui mettre la honte devant une bonne dizaine d’hommes, j’attendais tout simplement le bon moment. Je ne tiquais pas à ses paroles, s’il aimait jouer avec la vie des gens c’était son problème, s’il aimait la pseudo-compétition pour savoir qui aurait tué le plus de monde, c’était aussi son problème. Qu’il fume avant une mission ? Ca, il en était hors de questions. A sa hauteur, je le toisais du regard, toujours silencieux, puis j’attrapais la cigarette pendante à ses lèvres et venais l’écraser sur le sol, puis, je me dirigeais vers le camion dans lequel ils se trouvaient tous, je m’asseyais, faisais l’appel grâce aux papiers que le général m’avait donné et attendais l’autre pingouin. Une fois que celui-ci fut assis, je commençais mon attaque.

« Que les choses soient bien claires Sergent. Etre Américain, Ecossais ou même Anglais ne compte pas ici, ça ne change en rien dans la hiérarchie militaire. Graduellement parlant je suis votre supérieur, vous n’avez donc pas à jouer les caïds, vous cherchez quoi ? A prouver que vous êtes le meilleur ? Je doute que tous les hommes ici présents apprécient ce genre d’attitude. ». Je marquais une pause, le camion démarrait alors que je me positionnais entre les deux rangées de soldats et les observais. « Sachez messieurs que le Sergent Keenan ici présent a tenté d’user de menaces sur un supérieur, jouant sur le fait que je suis Américain. Selon lui, un Major n’a pas son mot à dire. Alors je vous préviens tout de suite, tous autant que vous êtes. On m’a confié cette mission, je la mènerais à bien, avec vous, mon but est de vous ramener tous vivants à la base, ce but ne sera sans doute pas atteint. Chaque ordres que vous recevrez proviendra directement de moi, si je ne suis pas en position de vous dire quoi que ce soit, ce sera bien sûr le sergent Keenan qui dirigera, mais en attendant, tant que je suis là, vous ne parlerez, ne respirerez et ne foncerez dans le tas que lorsque je vous en donnerais l’ordre, c’est clair ?. ».

J’attendis que les hommes acquiescent sagement et venais finalement m’asseoir, attendant que le camion n’arrive à destination. Je dressais un mur autour de mes pensées, pour ne pas être perturbé. Les coups de feu et les explosions retentissaient déjà quand nous arrivâmes finalement sur le lieu où régnaient le désordre et le chaos. Chaque soldat quittait le véhicule et nous nous trouvions plongés dans la nuit noire avec pour seules lumières, celle des quelques réverbères ou encore la lueur de nos lampes torches présentes sur nos armes. En sortant, je bousculais Caleb et donnais les instructions aux hommes. Sans attendre davantage nous nous rendions à pieds vers la brèche et trouvions déjà des corps empilés les uns sur les autres. Je parlais avec un autre dirigeant d’équipe, celle que nous remplacions, puis nous entrions dans le jeu. Nous pénétrions au sein de la ville, les cris résonnaient et on commençait déjà à tirer dans le tas. Je gardais un œil sur Keenan, je n’avais pas foncièrement envie qu’il fasse une connerie et j’avais un énorme pressentiment à ce propos. Je me doutais que de son côté ça devait sûrement être la même chose, il cherchait à me mettre des bâtons dans les roues depuis le début, comme s’il cherchait un indice, ou quelque chose pour me faire couler, me faire éjecter. Or, si je me faisais rapatrier, je ne pourrais plus protéger ni Eden, et ne pourrais jamais savoir si oui ou non j’avais une réelle chance avec Amy. Autrement dit, ça craignait. Les corps tombaient un à un, et il était très difficile de différencier civils, infectés et rebelles dans tout ce bazar, peut être avions nous déjà tué des civils, peut être que j’en avais moi-même tué, mais je ne pouvais pas m’arrêter sur cette pensée au risque de me faire moi-même tué. Une balle perdue… Ces mots là me revenait en tête, si bien que je me rapprochais du Sergent pour surveiller, il pouvait toujours avoir la mauvaise idée de jouer sur la balle perdue, après tout, il savait que si je tombais, il prenait le pouvoir, et à en juger par son attitude de petit con, l’idée avait dû lui effleurer l’esprit. Si maintenant on ne pouvait même plus compter sur ses hommes, où allions-nous ? Le nombre d’assaillants continuait d’accroître et ça ne nous facilitait pas la tâche, si bien que je décidais de séparer l’équipe en deux, je laissais Keenan avec la première équipe tandis que je prenais la seconde, nous ne serions pas très éloignés, mais nous aurions au moins une à deux rues d’écarts. Caleb n’avait pas intérêt à contredire ces ordres sinon je me jurais de m’occuper personnellement de son cas.


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MessageSujet: Re: ALEC&CALEB ▲ i'll crush you.   ALEC&CALEB ▲ i'll crush you. Icon_minitime

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