there is a line...

Du haut du ciel couvert d'Écosse, vous pouvez voir une ligne. Une ligne rouge immense, un trait imposant qui semble séparer la ville en deux, presque nettement. Une limite parfaitement matérialisée par un mur fait de briques rouges épaisses, des briques qui ont l'air incassables. Un mur, tout comme celui en Berlin dans les années soixante. Une bien triste comparaison. Un mur de terreur, un mur construit par l'armée une nuit de décembre. Mais à la différence de ce dernier, ce mur rouge ne sépare pas la ville pour des raisons politiques; la réalité est bien plus sombre et complexe que ça. Deux populations sont séparées, une ville divisée, brisée. Familles, couples et amis, ou simples connaissances ont été arraché les uns aux autres. On pourrait définir les uns comme chanceux, les autres comme malchanceux. D'un côté, l'armée et une moitié de population. De l'autre, les contaminés et quelques rescapés. Le ciel rouge sang du crépuscule offrait l'image d'un véritable enfer qui s'ouvrait sur le ville... Il s'agit là de l'histoire d'un virus, capable de transformer n’importe qui en fou dangereux. De l'homme le plus vil au plus honnête, de l'enfant le plus innocent au plus malicieux; il n'épargne personne, et frappe aveuglément, semblable à la mort... C'est à Dundee que le virus a d'abord décidé de frapper il y a déjà cinq mois. Cinq longs mois de terreur. Alors que les habitants voient leurs proches se changer en assassins, les autorités tentent de protéger les quelques personnes encore non infectées, en attendant les renforts. Mais lorsque le mur est détruit par les infectés, seule une trace rouge sang des briques reste, continuant de séparer sans sécurité la ville en deux parties. Et quand l’armée intervient... La ville devient un champ de bataille, où chacun tente de se battre pour sauver sa peau. Une ville paisible mise à feu et à sang, et une armée déterminée à exécuter toute personne contaminée ou tentant de fuir.

De quel côté de la ligne serez-vous ?