DEAD LINE ~ Never cross it...
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez | 
 

 Kane K. Hayman

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Kane K. Hayman
Kane K. Hayman
Admin



messages : 289
âge : 32

BEHIND THE LINE
✪ Groupe: No-infected
✪ My age: 38 ans
✪ Relationships:

Kane K. Hayman _
MessageSujet: Kane K. Hayman   Kane K. Hayman Icon_minitimeLun 24 Jan - 21:06




kane krylov hayman

"Tu es important, car tu portes la flamme en toi."

38 ANS ϟ ANGLAIS ϟ SANS EMPLOI ϟ MARIÉ ϟ NO-INFECTED
Kane K. Hayman V1380 Kane K. Hayman 25kj7eq
© Amiro_c & Anarya @ Bazzart



Laconique ϟ Amoureux ϟ Déterminé ϟ Triste ϟ Honnête ϟ Brisé ϟ Introverti ϟ Patient ϟ Attentif


    ✥ WHAT A MADNESS WORLD
Dundee... Ville écossaise où il faisait bon vivre il n'y pas si longtemps. Et maintenant, quand je jette un oeil autour de moi, je n'observe que des ruines. La cendre des nombreux incendies déclenchés par les infectés ont recouvert une grande partie de la zone "contaminée". Toute cette merde me rend triste. Je suis un homme brisé, brisé par la disparition de mon fils, probablement assassiné par les monstres assoiffés de sang qui courent les rues. Peut-être est t-il toujours en vie ? Découvrir son sort est en réalité ma seule et unique raison de vivre. Il est presque toute ma vie, lui et ma femme. Heureusement, Lucy est j'en suis sûr bien entouré par une population qui ne songe pas à la bouffer. On peut dire qu'il me reste au moins ça... Mais voilà, quand je serais enfin de retour dans la zone non sinistrée de Dundee, quand je serais rentré auprès de ma femme, je devrais lui annoncer une nouvelle qui me détruira encore plus que je ne le suis maintenant. J'aurais l'impression de revivre milles morts en voyant ma chère et tendre hurler de chagrin. C'est pour cela que je n'aurais pas de répit avant d'avoir trouvé le corps de mon fils. Qu'il soit vivant... Ou mort.

Les cannibales au dehors ne sont qu'une masse grouillante d'ennemis que je dois traverser indemne, peu importe le nombre de cadavre que je laisserais derrière moi. Je n'ai plus aucune pitié envers eux depuis que mon garçon s'est envolé. Je ne crains pas la mort, pas la souffrance, je n'ai plus qu'un seul objectif et presque rien à perdre pour l'atteindre. Je ne suis qu'un fantôme dans une ville recouverte de cendre et en ruine. Je suis bien souvent une proie pour les infectés, mais mon but me fait devenir chasseur en temps voulu. J'ai bien conscience que je ne suis pas un super-héros, pas un jeune homme au top de sa forme. Je ne sais pas vraiment me battre mais je tente de le faire comme un lion. La seule chose qui me sert vraiment est mon talent au tir, mais là encore, je n'ai qu'un pistolet et il ne me reste que trois balles.




    ✥ HEY! LITTLE YOU! DON'T HIDDIN' URSELF.
• ton petit nom, c'est quoi ?: Julien
• et ton surnom ou ton pseudo ?: Minimanson
• c'quoi ton âge ?: 19 ans
• t'aimes les bonbons, les frites et le chocolat ?: Alors là carrément !
• quel est l'avatar que tu as utilisé ?: Viggo Mortensen
• ton personnage est un inventé ou un scénario ? : Inventé
• comment trouves-tu notre forum ?: Susu t'inquiètes (=super)
• tu veux un cookie ?: Nan j'ai plus faim
• jt'embête avec mes questions, hein ?: Nan nan... =P
• tu l'as connu comment notre forum ?: En faisant caca
• le mot de la fin ?: RAMINOU





Dernière édition par Kane K. Hayman le Mer 26 Jan - 1:44, édité 7 fois
Revenir en haut Aller en bas

Kane K. Hayman
Kane K. Hayman
Admin



messages : 289
âge : 32

BEHIND THE LINE
✪ Groupe: No-infected
✪ My age: 38 ans
✪ Relationships:

Kane K. Hayman _
MessageSujet: Re: Kane K. Hayman   Kane K. Hayman Icon_minitimeLun 24 Jan - 21:06


    ✥ HOW I MEET ME

Kane K. Hayman Hi4BkrLToS

Sursaut. Je braque mon arme devant moi, la vision trouble et le souffle court. Heureusement et presque comme à chaque fois, il n'y a rien d'autre que du vide devant le petit pistolet que je tiens d'une main tremblante. Je baisse mon arme et la pose entre mes genoux, sur l'épaisse couverture crasseuse qui sert à tenir tant bien que mal la chaleur humaine. Je passe alors de la position couchée à assise, posant mon dos sur le mur gris et recouvert de cendre. Au dehors je n'entends rien, quelques bruits d'oiseaux, les seuls êtres qui peuvent se balader comme bon leur semble dans cette partie de la ville. Quelque part au loin me parvient le bruit diffus d'une circulation de voiture. C'est toujours là-bas que je devrais me rendre, de l'autre côté de la ville, dans une zone contrôlée par l'armée et où les infectés ne sont qu'une poignée. Voir ma femme, la prendre dans mes bras. Lui dire que notre fils est mort, ou non.

[...]

Il était une fois.

Je suis né un quatre avril, il y a trente-huit ans. Mes parents étaient tous deux des professeurs éminents à l'université de Oxford, l'un se consacrait aux maths et l'autre excellait dans la littérature. J'avais donc toutes les cartes en main pour devenir un homme bien éduqué et très cultivé. Et c'est sans surprise que j'ai adoré l'école, obtenant des excellentes notes en travaillant dur jour après jour. Ici, pas question d'être un génie non. Je suis d'ailleurs content à ce jour de ne pas avoir hérité de ce que je considère comme étant un fardeau. Je n'avais pas besoin d'un QI plus développé que la moyenne pour pouvoir bien travailler et le fait d'avoir mes parents toujours très proches de moi pour m'aider en cas de difficulté me rendait encore meilleur à l'école. En vérité, j'ai pris à mes parents la plupart de leurs caractéristiques et de leurs passions, allant jusqu'à les suivre quand ils se rendaient à l'opéra.

Bref, enfance tranquille.

L'université étant une poursuite d'étude tout à fait logique pour moi, je m'y suis retrouvé sans l'ombre d'un problème. Je choisissais de me lancer dans la physique, juste parce que ça me semblait intéressant et particulièrement ardu. Et oui, j'étais un jeune homme en quête de défis, surtout scolaires. Me voilà donc dans le cours de mon père, à potasser des heures et des heures des cours longs et incompréhensibles pour la plupart des humains. Pourtant, j'adorais ça et mes notes étaient comme mon niveau de motivation, excellentes. Je n'oubliais bien sûr pas de profiter de ma jeunesse et j'ai pu commencer à m'aventurer dans le monde féminin.

C'est lorsque j'eus vingt-quatre ans que je fis la rencontre de ma vie. Lucy. Ma future femme. Je la rencontrais lors d'un gala organisé par l'université. Je venais alors de recevoir mon diplôme attestant que je pouvais désormais me lancer dans une carrière en tant que professeur de physique ou m'enfoncer dans les méandres de la recherche et du développement dans ce domaine. Bref, je ne manquais pas d'ouvertures d'emploi et mes parents étaient aux anges. Et donc c'est là que je suis pour la première et dernière fois tombé amoureux. Un coup de foudre, littéralement. Heureusement pour moi, j'étais à l'époque quelqu'un de très confiant et d'extraverti, aussi lui parler ne fut pas un problème pour moi.

A partir de ce jour là ma vie ne fut plus qu'une succession de journées joyeuses. On a passé cinq ans ensemble avant de prendre la décision de se marier. Question de prudence, pour ne pas aller trop vite. Si c'était la bonne alors j'avais tout le temps d'une vie pour faire évoluer notre couple. Elle pensait la même chose et je fus comblé. Nous nous sommes donc mariés dans une église d'Oxford. Un petit mariage avec tout juste la famille. Et puis nous avons annoncé la nouvelle à nos parents; nous décidions de partir de Oxford et d'aller vivre notre vie ailleurs. Pour ma part je ne leur laissais pas le choix d'accepter ou de refuser ma demande. J'étais le seul maître de ma vie et ils le comprirent très vite.

Lucy trouva très rapidement du travail et nous partîmes donc pour Dundee, une ville en pleine expansion. Elle venait d'être engagé par un centre de recherche qui luttait contre les maladies peu connues du monde entier. Je n'ai pas eu la même chance dans ma recherche pour l'emploi et je me contentais d'un travail de professeur de physique pour les premières années à l'université. Un travail qui ne me plaisait pas vraiment à vrai dire, puisque je cherchais avant tout à découvrir, tout comme ma femme, à trouver de nouvelles choses, expérimenter encore et encore.

Un an plus tard, Richard Krylov Hayman naissait. Tout petit, tout rose et tout mignon. C'était le plus beau moment de ma vie. Nous étions si heureux, si beaux que quand je m'imagine la scène de nous trois réunis je me sens obligé de lâcher quelques larmes. Une famille parfaite sous tous les angles. Rien de noir sur le tableau, pas une tâche à peine grisâtre. Parfait.

[...]

L’épidémie s'est déclenchée un jour et la situation à évolué très rapidement, trop rapidement. Je n'ai rien pu faire pour empêcher l'armée de construire un mur entre moi et ma femme. Je n'avais pas eu le temps de regagner la zone sûre. Je devais avant tout veiller à la protection de mon fils, qui tremblotait à chaque bruit. J'avais réussi à trouver un abri mais les infectés couraient les rues, se battant entre eux, assassinant de manière horrible les rares personnes qui n'avaient pas eu la chance d'atteindre les quartiers protégées par l'armée. J'eus juste le temps de contacter ma femme, avec le peu de batterie qu'il me restait, pour pouvoir lui dire dans quelle situation nous étions. Je savais désormais qu'elle ferait tout son possible pour nous retrouver.

Mon fils s'est fait capturer par un infecté. C'est de ma faute. Huit ans à peine et il se retrouve dans les bras d'un cannibale qui ne pense qu'à trouver un coin tranquille pour lui faire la peau. J'espère de tout mon coeur qu'il a pu fuir. Je l'avais éduqué pendant tout le temps où nous cherchions une faille dans le mur. Je souhaitais qu'il puisse se défendre en cas d'attaque, et surtout au cas où je venais à succomber aux assauts violents des contaminés. Mais voilà, c'est lui qui a disparu le premier et je ne m'en remettrais jamais. Je suppose qu'il y a de grandes chances pour qu'il soit mort et c'est pour ça que je tente de me faire à l'idée que j'ai perdu l'être qui est le plus cher à mes yeux. J'espère, j'espère encore un peu pouvoir le retrouver, le serrer dans mes bras alors qu'il criera "papa"...

Revenir en haut Aller en bas
 

Kane K. Hayman

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DEAD LINE ~ Never cross it... :: ₪ STEP TWO - Let me see who you are. :: → WHAT`S YOUR NAME? :: fiches validées-