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 I. A la recherche de la vie [Eden]

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Kane K. Hayman
Kane K. Hayman
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BEHIND THE LINE
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I. A la recherche de la vie [Eden] _
MessageSujet: I. A la recherche de la vie [Eden]   I. A la recherche de la vie [Eden] Icon_minitimeVen 28 Jan - 23:14

Caressant du bout du doigt la photo, je fermais les yeux et laissait s'échapper un petit soupir. Des images de Richard plein la tête, je ne pouvais m'empêcher de laisser couler quelques larmes de pure tristesse. Je baissais la tête et soufflais longuement en contemplant le sol à la recherche d'une idée positive. Mais je n'en trouvais pas, comme toujours. Me redressant un peu, j'observais les alentours et constatais que la lumière du soleil qui filtrait à travers la fenêtre avait baissé en intensité. La nuit approchait lentement, et avec elle besoin de se trouver un abri sûr. Je ne savais pas vraiment pourquoi mais les infectés se déplaçaient bien plus souvent de nuit que de jour, peut-être craignaient-ils la lumière du soleil, même si il me semblait les avoir déjà vu courir dans une rue en plein jour. Quoiqu'il en soit, et malgré l'envie de continuer à marcher pour retrouver des traces de mon fils, je devais me trouver un lieu sûr dans lequel je pourrais me rassasier et dormir tranquillement. Ce n'était pas une mince affaire puisque la plupart des habitations ou autres lieux qui pouvaient potentiellement me protéger d'une attaque des infectés étaient devenus des squats pour ces derniers, qui attendaient la nuit pour pouvoir parcourir les rues plus librement. Si cette idée rendait la recherche d'un abri très inquiétante, je ne m'en faisais pas plus que ça. Cela faisait plusieurs mois que j'errais dans la zone contaminée et j'avais pu me construire une certaine expérience en la matière. Trouver un endroit étroit, plutôt sombre, éliminer les infectés présents et condamner l'accès à l'abri pour la nuit. A force de le faire tous les jours ça en devenait presque facile.

Je me levais et rangeais le peu d'affaires que j'avais dans mon sac à dos. J'éteignais le petit feu que j'avais allumé et enfilais le gros manteau doublé que j'avais fait séché une partie de l'après-midi. L'averse du matin m'avais obligé à m'arrêter dans une maison en ruine pour ne pas tomber en hypothermie. A cause de cette satané pluie, j'avais perdu la moitié de la journée pour pouvoir rechercher mon fils. Mais revenons à nos moutons. J'étais désormais prêt, le sac à dos sur l'épaule, mon pistolet coincé dans le col de mon pantalon, je me décidais alors à passer la porte. Dehors, quelques oiseaux piaillaient sur les hauteurs des maisons, prenant un malin plaisir à me détruire les oreilles - j'avais une sainte horreur des piaillements aiguës de ces volatiles -. J'avançais rapidement tout en observant consciencieusement les alentours, remarquant du même coup plusieurs cadavres dans les petites ruelles parallèles aux maisons. Je rencontrais peu de cadavres et je me disais que les infectés étaient vraiment cannibales au point de ne plus laisser de traces de leurs pauvres victimes. Mais parfois je tombais sur ce genre de scènes, des scènes horribles qui me donnaient envie de vomir. Quelques morts ne devaient parfois rien du tout aux agissements affreux des contaminés, ils se faisaient tout simplement assassiner par des pillards sans scrupules -ceux là n'étaient qu'une poignée heureusement-. Je m'interrogeais parfois sur la nature de l'homme et c'est en voyant ce genre de choses que je priais silencieusement pour que justice soit faite, et que ces "animaux" soient éliminés pour le bien de l'humanité.

Tout d'un coup, un bruit. Des pas. Je me retournais brusquement vers l'origine du bruit, une maison à peu près en bon état. Quelques secondes plus tard, alors que je pointais en tremblotant mon flingue vers la porte du domicile, surgit un homme qui fracassa la fenêtre en hurlant une phrase que je ne compris pas. Il se rua vers moi, la bouche ouverte et les yeux fous. Un rapide calcul s'imposa à moi lorsque je compris que j'avais affaire à un infecté. Je n'avais que trois balles et au vu de la difficulté que j'avais à trouver des munitions, je préférais en toute logique économiser le plus possible au cas où je tomberais dans une situation vraiment extrême. Le type était seul et j'avais appris au fil des mois à me défendre convenablement. D'ailleurs, le principal défaut des infectés était que malgré leur force surhumaine, ils n'agissaient qu'en bête sauvage et ne se souciaient pas du danger qu'ils couraient.

Prenant les devants, je m'avançais et balançais mon pied droit sur son plexus. L'impact du choc remonta jusqu'à mon genoux et je laissais échapper un petit gémissement de douleur. Malgré tout, j'attrapais mon couteau - qui se trouvait sur la bretelle droite de mon sac à dos - et fonçais vers l'homme pour lui enfoncer la lame dans le coeur. Mon visage à quelques centimètres du sien, j'écoutais sans comprendre les quelques mots que lâchaient l'infecté, puis lorsqu'il laissa échapper son dernier soupir, je me levais et rangeais le couteau à sa place, tout en veillant à l'essuyer sur la veste de l'inconnu. Je me redressais enfin, contemplant le cors du type que je venais de tuer. Je n'étais plus vraiment choqué après avoir commis un meurtre désormais. C'était véritablement devenu quelque chose de commun pour moi. Une manière de survivre.

C'est alors que j'entendis un bruit derrière moi. Un bruit sourd suivi d'une douleur perçante m'indiqua que je venais de prendre un gros coup sur la tête. Je m'effondrais, tentant vainement de me maintenir dans le monde réel, sachant pertinemment que sombrer dans l'inconscience revenait à mourir. Pitié, Dieu ou qui que ce soit d'autre, laissez moi vivre, je n'ai pas retrouver Richard. Pitié.
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I. A la recherche de la vie [Eden] _
MessageSujet: Re: I. A la recherche de la vie [Eden]   I. A la recherche de la vie [Eden] Icon_minitimeSam 29 Jan - 0:16

« Tout est provisoire : l’amour, l’art, la planète Terre, vous, moi. La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. Comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? On croit qu’on a le temps. Et puis tout d’un coup, ça y’est, on se noie, fin du temps réglementaire.
La mort est le seul rendez vous qui ne soit pas noté dans votre organizer.
»


17h34. Soupire de contentement. Il était bien temps ! L'appareil se mit à biper, pour me signaler la fin de son analyse. Non, je n'avais rien d'autre à faire en attendant. 5 heures à regarder la machine tourner, tourner, et encore tourner. 5 heures, c'est long, surtout quand on ne peut rien faire, qu'on a un mal de tête pas possible et une irrésistible envie de partir en quête de sang humain. Alors on essaie de pas y penser en se rabâchant que l'on est pas comme ça, qu'on est toujours humain, et que donc il faut à tout prix le rester et donc résister. Mais bon, c'est pas comme si je pouvais me vider la tête en discutant avec quelqu'un d'autre ou en regardant la télévision. Je n'avais rien de tout ça. Juste un lit, une douche, quelques vivres et un laboratoire à la pointe de la technologie. Pour moi toute seule. Toute seule. Il y avait vraiment des fois où la solitude me pesait. Et cela se passait de plus en plus souvent. J'étais en train de perdre mon humanité, à ne plus parler, à ne plus rien faire d'humain mis à part me laver avec du savon, dormir dans un lit dur, manger des conserves et analyser mon sang. C'était mon programme de la journée, toujours le même. La routine, c'est tuant.

Les bip bip de l'appareil avaient le don de m'irriter. Les infectés devaient être sensibles aux bruits brefs, aigus et répétés. J'appuyai rapidement sur le bouton, attendant quelques secondes que l'appareil déverrouille la sécurité. Une fois fait, j'enlevai le couvercle, avec une certaine impatience. Je prenais dans mes mains, délicatement, la petite fiole contenant mon sang qui avait mijoté pendant 5 heures avec divers autres produits. J'ouvris la fiole, pris quelques gouttes et les posa sur une lamelle. Direction le microscope. Quelques minutes passèrent, le temps de faire quelques tests. C'était satisfaisant et prometteur. Peut-être avais-je entre mes mains l'antidote au virus ? Pourquoi pas. Il ne manquait plus que de faire un test sur une vraie personne, un infecté en chair et en os. Un cobaye, quoi. J'aurais pu le faire sur moi, mais c'était dangereux : l'antidote pouvait se révéler être un poison. Ce ne serait pas la première fois. Non, il fallait un vrai infecté, un pur, un dur. Un infecté qui ne manquerait à personne, bien au contraire.

Allez hop hop hop, c'est parti mon kiki ! J'enfilai ma veste, et ouvris la porte de mon laboratoire. Je la refermai soigneusement derrière moi, la poussai pour voir si elle était bien fermée, puis regardai autour de moi. Le soleil avait décliné depuis plusieurs minutes. Certes il restait encore des rayons, mais rien de bien méchant. Les infectés craignait la forte luminosité. Moi, je n'en étais pas une complètement, et donc ce temps là me convenait. J'eus tout de même au début une gêne, qui s'atténua avec les minutes. Un vent frais balayait la ville. Je frissonnai, relevant le col de mon manteau pour protéger mon cou. Je regardai autour de moi, écoutant les bruits des alentours. Rien, pas un chat. Je soupira. C'était bien ma veine. Pile quand je voulais rencontrer un infecté, il fallait que tout soit silencieux. Il m'arrivait souvent d'entendre des coups de feu, des cris ou des grognements à proximité du laboratoire, et là, rien ! Si ça c'était pas la poisse. Bon, ma cocotte, va falloir fouiller. Je poussai de nouveau un soupir, cela ne me plaisait guère. J'avais un pressentiment que ça allait mal se finir, vu comment ça commençait...

La traque dura de longues minutes. Le soleil était quasiment tombé lorsque j'entendis les premiers bruits, autre qu'un chat jouant dans les poubelles et les oiseaux qui gazouillaient tranquillement. Des grognements, des cris excités. Les infectés avaient trouvé une proie, j'arrivais à déchiffrer leurs grognements. Mon corps fut pris aussi d'une certaine excitation. Je secouai la tête, m'arrêtant le temps d'être sûre d'arriver à garder le contrôle de mon esprit. Il ne manquerait plus que je perde les pédales. Tu n'es pas là pour manger, tu es là pour travailler. Je me répétai plusieurs fois cette phrase dans la tête, histoire qu'elle se grave dans mon esprit. Je repris ensuite ma quête. J'entendis distinctement des bruits de lutte. Rapide, puis plus rien. Je m'arrêtai de nouveau, écoutant. Des bruits de mouvements, de petits pas. Je n'osais pas aller regarder de plus près, d'avancer de quelques pas histoire de voir ce qu'il se passait. La peur me nouait le ventre. Et si c'était un rebelle, une meute de rebelles ? Je n'aurais aucune chance face à eux... J'éloignai la piste des militaires, eux étaient des bourrins et tiraient à balles réelles, là, je n'avais rien entendu de tel. Donc, rebelle, ou humain ? Les humains ici étaient rares... Surement rebelle alors. Mais un rebelle seul, c'était suicidaire. Donc il y en avait plusieurs ?

Je m'apprêtai à reculer et à partir dans une autre direction lorsque j'entendis un cri étouffé, ainsi qu'un bruit de chute. Il y eut aussi un piaillement content. Infecté. Il avait visiblement eu sa proie. Toujours vivante ? J'haussai les épaules. Après tout, il y avait pas loin un infecté, or, c'était ce que je cherchais. Autant bondir sur l'occasion. Je sortir donc de derrière la maison où je me trouvais, et découvris l'infecté, penché au-dessus d'un humain. Il l'observait. Je m'approchai. L'infecté me dévisagea, montra ses dents. Il me montrait que cette proie était la sienne. Il n'avait pas, en outre mesure, l'envie de m'attaquer. J'étais une des leurs, il le sentait, et il avait un cadavre encore chaud sous lui. Il préfèrerait donc manger l'humain plutôt que moi. Ne me voyant plus bouger, il recommença à observer l'humain. J'en profitai pour sortir le pistolet que j'avais accroché à ma ceinture.

Une seringue alla se planter dans le dos de l'infecté. Ce dernier sursauté, poussa un grognement, me dévisagea, puis sombra dans l'inconscient. Je remis le pistolet anesthésiant à sa place, et me dirigeai vers l'infecté. Je l'inspectai quelques secondes. Oui, il pourrait faire l'affaire. C'est à ce moment là que le cadavre poussa un grognement qui me fit sursauter. C'était pas un cadavre ça, mais plutôt... Un humain encore vivant. Il avait eu de la chance que je sois dans le coin celui là ! Je m'écartai par mesure de sécurité, on était jamais très prudent. J'hésitai de longues minutes à partir à toute jambe. L'humain était assommé, il ne me poursuivrait pas dans cet état. Pourtant du sang semblait s'échapper de sa tête. Pas bon. Je finis par me rapprocher, l'observant au-dessus de lui, sans oser le toucher.

« Votre crâne est en sang. Vous voulez des compresses ? »

C'était un tantinet pitoyable comme question, mais bon. Je sortis de ma poche une série de compresses. Je les gardais toujours sur moi, au cas où les infectés se retourneraient contre moi et que je serais blessée. Enfin bref, je les posai à côté de l'homme, à un mètre devant lui, puis reculai de plusieurs pas. Je n'étais pas très rassurée, car il y avait un cadavre d'infecté à côté de lui, qu'il venait surement de lapider. C'était pas un ange, lui... Donc mieux valait être sur ses gardes, et prendre les jambes à son cou au moindre signe de danger.
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Kane K. Hayman
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MessageSujet: Re: I. A la recherche de la vie [Eden]   I. A la recherche de la vie [Eden] Icon_minitimeSam 29 Jan - 3:08

Des picotements douloureux me firent grimacer alors que je tentais tant bien que mal de reprendre mes esprits. Je sentais un liquide chaud, surement mon propre sang, qui coulait sur le haut de mon crâne. Je me sentais très mal et l'envie de régurgiter le peu que j'avais avaler dans la journée me rendit nauséeux. Derrière moi, j'entendis pourtant très distinctement un bruit de chute. Cela devait faire... Quoi, quelques secondes à peine que j'avais perdu conscience. J'avais de la chance, la blessure qui me lançait ne devait pas être plus sérieuse que ça, sinon j'aurais eu le temps de me faire bouffer tout entier sans m'en rendre compte. J'essayais vainement de me souvenir de ce qui avait mené à mon inconscience et les souvenirs arrivèrent très vite. Je n'avais bien sûr par eu le temps de voir qui était la personne qui m'avait frappé à l'arrière de la tête mais je penchais évidemment pour un infecté. Il avait dû observer la scène de mon combat contre l'un de ses semblables puis il avait saisi l'occasion de me voir immobile et dos à lui pour pouvoir m'assommer. Il se trouvait parfois que quelques cannibales - comme celui-ci - soient assez intelligent pour agir avec prudence. J'avais heureusement pu constater que c'était très rare chez eux, car il ne pouvait bien souvent résister à l'appel du sang et, tel des bêtes sauvages dépourvu de cerveau, ils se lançaient sans aucune autre conscience que celle de la faim vers leur proie.

J'attendais quelques instants que le mal de tête qui me ruinait le cerveau se calme, puis je me retournais sur moi même. J'observais d'un mouvement de tête les alentours, constatant que le corps qui venait de chuter à mes côtés était bien celui d'un homme, infecté qui plus est à en juger par son visage plus proche du vampire que de l'humain lambda. En face de moi, à quelques mètres se trouvait une femme blonde que je prenais tout d'abord pour Lucy, avant de constater avec chagrin que ce n'était pas elle. Je m'étais laissé abuser par la chevelure blonde qui cascadait à ses épaules. Cette femme, ou plutôt cette jeune femme, ressemblait peu à Lucy. Elle semblait inquiète et un peu effrayée. Lorsqu'elle prononça plusieurs mots, ce fut comme si le son était coupé et je me frottais les tempes dans l'espoir de remédier au problème. Le son revint et elle s'approcha un peu pour déposer à environ un mètre de moi quelques compresses. Sans rien dire, je prenais l'une d'elle et la maintenait sur l'arrière de mon crâne. La douleur ne s'estompait pas mais je ne m'en inquiétais guère, tant que je survivais. Je plongeais mon regard dans celui de la jeune femme, à la recherche d'un indice sur sa nature. J'avais déjà vu pas mal d'infectés qui semblaient tout à fait normaux et je n'étais plus du tout le genre de type qui accordait sa confiance comme on donnerait l'heure à quelqu'un.

En jetant un nouveau coup d'oeil sur l'infecté à mes côtés, je constatais avec surprise qu'il n'était pas mort, mais plutôt endormi. Une sorte de fléchette tranquillisante dépassait d'entre ses omoplates. Si la fille était une infectée, il était bizarre qu'elle endorme l'un de ses semblables, surtout pour me fournir juste après de l'aide en me donnant des compresses. Mais que faisait-elle là, à quelques mètres de moi, comme si j'étais le diable en personne ? Avait-elle peur que je sois aussi un infecté ? Non je ne pouvais pas le croire, elle devait avoir vu toute la scène et surtout remarqué que l'autre endormi allait me dévorer avec plaisir. En tout cas, elle m'avait sauvé la vie et pour cela, je n'allais pas la menacer avec mon pistolet. Je me redressais donc, tout d'abord sur les fesses puis ensuite sur mes pieds. J'époussetais sans grande conviction ma veste déjà bien salie par ces longs mois d'errance puis je reportais mon attention sur la jeune femme.

- Qui êtes-vous ?

Je décidais d'être neutre en attendant d'avoir plus d'informations. Je n'affichais d'ailleurs aucune expression, pas de sourire, pas de regard menaçant, rien qu'un masque d'impassibilité. Cela faisait quelques semaines que je n'avais pas croisé d'autre humain dans les environs et je me demandais tout de même ce qu'une jeune femme qui semblait bien faible foutait ici. Le fait qu'elle ai l'air parfaitement propre et en bonne santé me faisait penser qu'elle disposait soit d'un refuge parfaitement équipé et qui la protégeait très bien, ou alors c'était une infectée qui pouvait se balader au sein des autres contaminés sans craindre la moindre attaque. Trop d'informations fusaient dans ma tête et je décidais de les mettre en suspens un instant pour penser à autre chose. Une chose très importante. Mon fils. Peut-être cette jeune femme avait-elle vu Richard ? Je ne perdrais rien à lui demander non ? Mais une autre idée me vint à l'instant et pris la place de la précédente. Je devais me trouver un abri, je ne pouvais pas mourir avant d'avoir retrouver mon fils et rester là les bras ballants en plein milieu d'une rue n'allait m'offrir qu'une mort douloureuse sous les crocs d'une meute de cannibales voraces et sanguinaires. Le crépuscule approchait, je voyais déjà dans le ciel une petite partie de la lune, même si la lumière du jour était toujours présente. Je décidais donc de faire confiance à cette femme un instant pour pouvoir préserver ma vie, et peut-être celle de mon enfant.

- Dites moi... Vous n'auriez pas un lieu sûr près d'ici ? Vous devez savoir que les infectés courent les rues dès que la nuit tombe et je ne veux pas mourir. Il faut que je me soigne en plus.
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